Une lecture de Jacqueline : Puis-je vous dire un secret? de Mary Jane Clark

Jacqueline n'a pas de blog mais c'est une lectrice et elle avait envie de participer, pour la première fois, à un challenge. C'est maintenant chose faite. Elle m'a envoyé son billet par mail. C'est avec plaisir que je vous fais part de son ressenti face à ce roman.

Mary Jane Clark, « Puis-je vous dire un secret ? »

Un présentateur vedette de journal télévisé qui se suicide sans raison apparente... Une future " First Lady " impliquée dans une relation inavouable... Une jeune journaliste qui ne se console pas de la mort de son mari... Et un tueur insaisissable. Autant de personnages pris dans l'engrenage du secret et du mensonge, sur fond de chasse au scoop et de campagne électorale. Autant d'ambitions contrariées, de trahisons, de rivalités. Autant de raisons de basculer dans la vengeance et le meurtre.

Mon avis

L’héroïne, Elisa Blake, veuve et maman d’une petite Janie de quatre ans, nous fait découvrir les coulisses de Key News, une chaîne de télévision américaine, où règnent jalousies, coups bas, recherche effrénée de l’audimat.

En parallèle, nous suivons la campagne présidentielle de Haines Wingard, pendant laquelle mensonges, faux semblants, compromissions sont de mise.

Deux domaines intéressants qui, liés à une intrigue policière, auraient pu faire de ce roman une lecture passionnante ….. Hélas, ce ne fut pas le cas ! Je dois avouer que je me suis même un peu ennuyée … Seul le dernier tiers du roman a relancé mon intérêt !

Certes l’écriture est agréable, les personnages sont bien campés même s’ils se révèlent assez stéréotypés, la révélation du nom de l’assassin m’a surprise ….. cependant le roman manque de rythme, certaines scènes m’ont paru inutiles et, surtout, l’héroïne m’a laissée indifférente.

Enfin, ajoutons à cela quelques invraisemblances ….. et vous aurez compris que je n’ai pas été conquise par ce roman …. Quand j’ouvre un « bon » thriller, je ne le lâche pas ….. ici, je n’ai eu aucune difficulté à lire « par moments » tant le suspense était peu présent …